Méditation spirituelle de votre semaine

Publié le par Lulu des Prières merveilleuses

Aujourd'hui jeudi 16 AVRIL 2015, nous vous proposons un éléments de méditation par l'expert Mgr Philippe-Marie Métropolite de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe (pour la France et l'Afrique).

Nous vous souhaitons une belle méditation spirituelle !

Vanessa Médium REIKI

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Première lettre de saint Jean 5,4-10.
Mes bien-aimés, quiconque est né de Dieu, vainc le monde ; et la victoire qui a vaincu le monde, c'est notre foi.
Qui est celui qui est vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
C'est ce même Jésus-Christ qui est venu par l'eau et par le sang, non avec l'eau seulement, mais avec l'eau et avec le sang. Et c'est l'Esprit qui rend témoignage, parce que l'Esprit est la vérité.
Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, le Verbe et l'Esprit ; et ces trois sont un.
Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre : l'Esprit, l'eau et le sang ; et ces trois sont d'accord.
Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; et c'est bien là le témoignage de Dieu, qui a rendu témoignage à son Fils.
Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, le fait menteur, puisqu'il n'a pas cru au témoignage que Dieu a rendu à son Fils.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,19-31.
En ce temps-là, le soir de ce même jour, le premier de la semaine, les portes de la maison, où se trouvaient les disciples, étant fermées par crainte des Juifs, Jésus vint et se tint au milieu d'eux disant : "La Paix soit avec vous !"
Ayant ainsi parlé, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Il leur dit une seconde fois : "Paix avec vous !" Comme mon Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie."
Après ces paroles, il souffla sur eux et leur dit : "Recevez l'Esprit-Saint."
"Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus."

Mais Thomas, l'un des douze, celui qu'on appelle Didyme, n'était pas avec eux lorsque Jésus vint.
Les autres disciples lui dirent donc : "Nous avons vu le Seigneur." Mais il leur dit : "Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt à la place des clous et ma main dans son côté, je ne croirai point."
Huit jours après, les disciples étant encore dans le même lieu, et Thomas avec eux, Jésus vint, les portes étant fermées, et se tenant au milieu d'eux, il leur dit : "Paix avec vous !"
Puis il dit à Thomas : "Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; approche aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois plus incrédule, mais croyant."
Thomas lui répondit : "Mon Seigneur, et mon Dieu !"
Jésus lui dit : "Parce que tu m'as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru."
Jésus a fait encore en présence de ses disciples beaucoup d'autres miracles qui ne sont pas écrits dans ce livre.
Mais ceux-ci ont été écrits, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom.
Par Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église .Sermon 88
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu »
La faiblesse des disciples était tellement chancelante que, non contents de voir le Seigneur ressuscité, ils voulaient encore le toucher pour croire en lui.
Il ne leur suffisait pas de voir de leurs yeux, ils voulaient approcher leurs mains de ses membres et toucher les cicatrices de ses récentes blessures.
C'est après avoir touché et reconnu les cicatrices que le disciple incrédule s'est écrié : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Ces cicatrices révélaient celui qui, chez les autres, guérissait toutes les blessures.
Est-ce que le Seigneur n'aurait pas pu ressusciter sans cicatrices ?
Mais il voyait dans le cœur de ses disciples des blessures que devaient guérir ces cicatrices qu'il avait gardées dans son corps.
Et que répond le Seigneur à cette confession de foi de son disciple qui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu » ?
« Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
De qui parle-t-il, mes frères, sinon de nous ? Et pas seulement de nous, mais aussi de ceux qui viendront après nous.
Car, peu de temps après, lorsqu'il a échappé aux regards mortels pour affermir la foi dans les cœurs, tous ceux qui sont devenus croyants ont cru sans avoir vu, et leur foi avait un grand mérite : pour l'obtenir, ils ont approché de lui non pas une main qui voulait le toucher, mais seulement un cœur aimant.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,31-36.
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous,
il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure.
Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »
Par Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, IV, 20, 7 ; SC 100 (trad. SC p. 647 rev.)
Le Fils révèle le Père
« Dieu, personne n'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui l'a révélé » : dès le commencement, le Fils est celui qui révèle le Père, puisqu'il est auprès du Père depuis le commencement (Jn 1,18.1).
Au temps opportun, c'est lui qui a montré aux hommes, pour leur profit, les visions prophétiques, la diversité des grâces, les ministères et la manifestation de la gloire du Père, tout cela comme une mélodie bien composée et harmonieuse.
En effet, là où il y a composition, il y a mélodie ; là où il y a mélodie, il y a temps opportun ; là où il y a temps opportun, il y a profit. C'est pourquoi, pour le profit des hommes, le Verbe, la Parole de Dieu, s'est fait le dispensateur de la grâce du Père, selon ses desseins.
Il montre Dieu aux hommes et présente l'homme à Dieu, tout en préservant l'invisibilité du Père, de peur que les hommes n'en viennent à mépriser Dieu et pour qu'ils aient toujours des progrès à faire.
En même temps il rend Dieu visible aux hommes de nombreuses façons, de peur que, privés totalement de Dieu, ils n'en viennent jusqu'à perdre l'existence.
Car la gloire de Dieu c'est l'homme vivant, et la vie de l'homme c'est la vision de Dieu.
Si déjà la révélation de Dieu par la création donne la vie à tous les êtres qui vivent sur la terre, combien plus la manifestation du Père par le Verbe donne la vie à ceux qui voient Dieu !
L'Esprit Saint nous est donné dès ici-bas comme arrhes de la résurrection future.
(Saint Irénée, Contre les hérésies, Livre V, chapitre 7, paragraphe 2
& chapitre 8, paragraphe 1)
« Car présentement, dit l'Apôtre, nous ne connaissons qu'en partie, et nous ne prophétisons qu'en partie, mais alors ce sera face à face. » (1 Corinthiens 13, 9 & 12)
C'est ce que Pierre dit lui aussi :
« Lorsque vous verrez Celui en qui, sans le voir encore, vous croyez, vous tressaillirez d'une joie inexprimable. » (1 Pierre 1, 8)
Car notre face verra la face de Dieu, et elle tressaillira d'une joie inexprimable, puisqu'elle verra Celui qui est sa Joie.
Mais présentement, c'est une partie seulement de son Esprit que nous recevons, afin de nous disposer à l'avance et de nous préparer à l'incorruptibilité, en nous accoutumant peu à peu à saisir et à porter Dieu.
C'est ce que l'Apôtre nomme « arrhes » — c'est-à-dire une partie seulement dé l'honneur qui nous a été promis par Dieu —, lorsqu'il dit dans l'épître aux Ephésiens :
-« C'est en lui que vous aussi, après avoir entendu la parole de vérité, l'Évangile de votre salut, c'est en lui qu'après avoir cru vous avez été marqués du sceau de l'Esprit Saint de la promesse, qui est les arrhes de votre héritage. »(Ephésiens 1, 13-14)
Si donc ces arrhes, en habitant en nous, nous rendent déjà spirituels et si ce qui est mortel est absorbé par l'immortalité (2 Corinthiens 5, 4) car «pour vous, dit-il, vous n'êtes pas dans la chair, mais dans l'Esprit, s'il est vrai que l'Esprit de Dieu habite en vous »(Romains 8, 9) , et si, d'autre part, cela se réalise, non par le rejet de la chair, mais par la communion de l'Esprit car ceux auxquels il écrivait n'étaient pas des êtres désincarnés, mais des gens qui avaient reçu l'Esprit de Dieu « en qui nous crions : Abba, Père » (Romains 8, 15) ; si donc, dès à présent, pour avoir reçu ces arrhes, nous crions : «Abba, Père», que sera-ce lorsque, ressuscites, nous le verrons face à face? Lorsque tous les membres, à flots débordants, feront jaillir un hymne d'exultation, glorifiant Celui qui les aura ressuscites d'entre les morts et gratifiés de l'éternelle vie?
En effet,si déjà de simples arrhes, en enveloppant l'homme de toute part en elles-mêmes, le font s'écrier : « Abba, Père », que ne fera pas la grâce entière de l'Esprit, une fois donnée aux hommes par Dieu?
Elle nous rendra semblables à lui et accomplira la volonté du Père, car elle rendra parfait l'homme à l'image et à la ressemblance de Dieu.

Source du texte : Facebook de Mgr Philippe-Marie

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